Nouvelle Parution
Titre: Les Masques Évanescents
Genre : Poésie
Auteur : Rolland SOTCHOEDO
Prix: 2000f
<<Armé de sa
plume et de son souffle, il veut nous dire la vie. Qu’est-ce que c’est ?
La vie est une poésie ! Autant la vie s’inonde de merveilles et de mystères,
autant en créent les mots.
La vie. On la
définira de mille façons sans jamais arriver à en dire assez ; car,
d’ailleurs, elle est subjective. La définition de la vie dépend de celui qui la
définit et surtout du moment de sa vie où il la définit. Autant les
circonstances changent– et nos émotions avec –, autant la vie change de visage.
Elle est dure, elle est belle, elle est merveilleuse.
Conscient de cette subjectivité, le
jeune poète nous propose ici, dans Les
masques évanescents, une perception plutôt objective : la vie est
éphémère. Qu’on soit riche ou pauvre, heureux ou malheureux, on s’accorde quand
même à reconnaître que la vie est passagère. En accord donc avec la philosophie
interne du roman Un piège sans fin d’Olympe
Bhêly-Quenum, Rolland postule, tout comme cet illustre romancier dont il s’est
sûrement inspiré, que la vie est comme un
feu de paille. Elle s’enflamme avec autant de matières et d’énergie, se
nourrit d’audace et d’éclats ; mais, une fois sa réserve épuisée, elle
s’éteint dans un néant qui lui ôte son sens. N’en déplaise à Kierkegaard :
c’est la perception la mieux partagée.
Malgré tout, la
vie est un trajet qui vaut la peine d’être parcouru. Parcours glorieux ou
pénible, tout dépend de comment nous nous y engageons. C’est parce qu’il en est
conscient que le jeune poète, Rolland Sotchoedo, nous dit :
Voyager au pays de dithyrambe
Vaut mille pas de jambes
Arriver à la belle destination
Demande sacrifices et détermination>>
Extrait de la Préface de Théophile Sèwanou
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